Il y a deux manières de collectionner les factures. La première est ouverte à tout le monde : il suffit de se comporter en acheteur compulsif. La seconde est réservée à un groupe de passionnés qui se scindent eux-mêmes en deux catégories, les notaphiles et les votaphilistes. Jacques Bordenave appartient à la famille des votaphilistes. C’est-à-dire qu’il collectionne les factures anciennes.
Il a rassemblé dans ses albums de nombreuses factures qui feront revivre le passé industriel et commercial de notre cité dans la mémoire des « vieux » Oloronais. Quant aux « jeunes » Oloronais et aux Oloronais de fraîche date, ils se rendront compte que le dynamisme économique de notre ville est une histoire ancienne.
Quelques précisions avant de visionner ces factures :
- Dans les photos qui suivent, je n’ai repris que les en-têtes et la date d’émission de la facture. L’en-tête est en effet la partie la plus parlante du document, celle qui montre l’image que l’entrepreneur veut donner de son entreprise
- On retrouve au milieu de ces factures les principaux industriels dont l’activité a perduré jusqu’au dernier quart du XXème siècle : les Çarçabal, Mondine, Mazères, Laulhère (ce dernier existe toujours) etc.
- Parfois les bâtiments sont reproduits sur un coin de la facture. Il s’agissait pour le chef d’entreprise de montrer ainsi l’importance de son activité
- Les pinailleurs dans mon genre ne manqueront pas de remarquer que sur la facture de la société Daguzan & Mondine, il est fait état d’une « fabrique de berrets » (avec deux r)
- À l’époque de l’émission de la facture qui le concerne (1897), Zacharie Beighau était négociant en vins. Ce n’est que plus tard (en 1928) que sera créée la fabrique de bérets qui portera son nom
En remerciant Jacques Bordenave de nous avoir ouvert sa collection, voici ces factures (il suffit de cliquer sur chaque facture pour l’agrandir) :
Il y avait en bas des lacets du Biscondau une fabrique de couvertures en pure laine des pyrénées. Tout gosse je m’y rendais avec mes parents pour en faire achat afin d’en faire cadeau à des amis habitant la capitale.Je me souviens encore de cette grosse boite en carton dont on avait du mal à fermer le couvercle car la laine ,sans doute, voulait rester au pays. j’en ai oublié le nom.
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C’était l’usine Mazères-Dabadie qui fabriquait une couverture en laine baptisée « La Pyrénéenne »
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merci….
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Il y eut sauf erreur :Mazéres ,Etchebarne ,Koelh et Cie .
Arrivèrent les fréres Paul et Henri Dabadie qui marièrent les filles Etchebarne .
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Voilà la bonne chronologie. Merci
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ets DABADIE
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Oui, à la fin. Mais Charles Mazères en a été le créateur
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